Pourquoi a-t-on tant de peine à se valoriser ?

Souvent lors d’une séance de coaching ou encore récemment lors d’anniversaires on me demande, par nécessité dans un cas et très souvent par curiosité sarcastique dans l’autre, que faire pour mieux se valoriser. Dans un cas c’est avec plaisir que j’approfondis sur le sujet. Dans l’autre je botte en touche car comme toutes les personnes venues célébrer l’anniversaire, j’ai aussi le droit de savourer ce verre de vin et ce morceau de Takuya Kuroda sans devoir effectuer des heures supplémentaires.

Blague à part, ce questionnement est au centre de passablement d’échanges que je peux avoir en ce moment.

Comment retrouver de la motivation, la confiance en soi, comment s’aimer.

La première chose que je suggère est de se défaire des jeux de rôle qui ne nous appartiennent pas. Souvent on se dit « nul, trop bête, pas assez fort, pas assez intelligent ». Par peur de se montrer vulnérable, on se condamne et s’enferme dans une course au succès. Succès dont nous n’avons souvent pas défini nous même le contour.

Qu’est ce qui t’appartient ici et maintenant dans les attentes que ta famille, tes amis, tes collègues projettent sur toi?

Attention je ne suis pas en train de t’exhorter à jeter aux oubliettes toutes tes habitudes. Certains de tes jeux de rôle peuvent avoir une fonction utile. Ne pas accepter ce dernier verre avant de prendre le volant parce que tu veux voir grandir tes enfants est une bonne habitude je dirais. Non ?

Par contre qu’est ce qui te correspond encore aujourd’hui dans cette carrière que tu n’as pas choisie et qui n’est plus source d’épanouissement ? Certes socialement et économiquement tu es dans une position confortable mais qu’est ce que tu veux vraiment être ? Tu remarqueras le choix du verbe, être et non faire. Cette pièce de théâtre dans laquelle tu es  devenu, par la force des choses,  un simple figurant te plait-elle toujours ?

Donc pour résumer je t’invite à te demander qui es tu vraiment sans le masque, sans les artifices, les attentes de ton environnement et plus que tout sans tes peurs.

Après avoir effectué le nettoyage de printemps dans ton dressing et que tous ces costumes, toutes ses robes aussi beaux soient-ils, sont désormais au grenier de tes pensées, je t’invite à modifier la structure de ton dialogue interne en pratiquant l’indulgence bien ordonnée.

Et si on s’aimait ? Et si on se disait des paroles qui font germer l’amour propre ? Oui ça paraît très abstrait de prime abord mais prends un moment pour y penser. Comment ton épouse peut te trouver confiant si tu ne te trouves pas « capable » de manière générale ? Comment ton manager peut te valoriser si toi même tu ne valorises pas ton travail ?

Essaye un moment de rapatrier la responsabilité de ton bien-être en toi.

Oui c’est très joli tout ça mais concrètement je fais comment ?

Je te propose de commencer par éradiquer sans état d’âme de ton vocabulaire ces opérateurs modaux qui polluent. Je fais référence aux fameux « je dois, il faut ».

« Je dois » représente une obligation que tu t’imposes alors que « il faut » est exogène.

Pourquoi ne pas les remplacer par des termes qui désamorcent le conflit potentiel entre ce que tu voudrais faire ou être et ce qui est attendu de toi?

« Je souhaite, il est important de, je voudrais, il serait mieux », la liste pourrait s’allonger.

Tu peux les adapter à ton style, l’important ici est de définir toi même comment tu aimerais converser avec toi-même.

Souvent notre dialogue est truffé de généralisations, d’omissions et de distorsions alors pourquoi ne pas porter une attention particulière à les éviter ou leur tordre le cou ?

« De toute façon je suis affreuse » ah bon n’y a t-il pas un jour où tu t’es sentie à l’aise avec qui tu es ?

« C’est impossible de suivre deux formations, d’avoir un emploi à plein temps et d’avoir une vie de famille » ne connais-tu pas quelqu’un qui a réussi à mener tous ses projets de front ?

Tu as compris l’idée est de remettre en question tous ces propos limitants qu’il nous arrive de nous dire, sans prêter garde, des dizaines de fois par jour.

Et si tu te disais que les plus beaux poèmes, les plus beaux compliments qui te seront adressés viendront désormais de toi ?

Autant Rome ne s’est pas construite en un jour, autant il est important d’être patient. Il s’agit de la construction d’une communication positive et saine le temps est le meilleur allié dans ce cas.

Commence par éviter de te dévaloriser, de ne pas te dire que tu vis un échec mais demande toi quelle est la leçon que tu pourrais tirer de cette situation.

Ne me crois pas sur parole, essaye et fais en ta propre expérience. Pourquoi pas ?

Si tu as besoin d’un coup de pouce tu sais où me joindre.

Wetu.

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