Parlons un peu de moi, l’introverti solidaire et solitaire

Aujourd’hui je ne tiens pas spécialement à aborder un sujet relatif à la transition professionnelle. J’ai plutôt envie de parler de…moi.

En écoutant des disques ce dernier samedi d’heure d’été, je me suis passé le Cactus de Sibérie de Oxmo Puccino, un artiste à la plume antibiotique qui m’accompagne depuis une vingtaine d’années. Le cactus de Sibérie, une plante qui pousse principalement dans les régions arides du globe parachutée dans un environnement sibérien. Mais comment survivre ? Moi qui adore l’heure d’hiver, je trouve le cadre idéal, cette chanson est faite pour moi.

 

Moi ? Je m’appelle Thierry pour les uns et Wetu pour les autres. J’ai une carrure qui en impose et quand je suis je suis rêveur à fixer l’horizon, m’imaginant des asymptotes se croiser, on me trouve un air menaçant. L’analogie avec le cactus s’illustre bien ici. Une plante aux allures agressives mais qui a tout simplement un fonctionnement singulier.

«Ma sève est mélodique, savais-tu qu’un cactus avait une fleur ,

Au milieu des piques se cache un cœur…»

Le cactus est une plante assez autonome qui n’a pas besoin d’être arrosée régulièrement. Trop d’eau pourrait d’ailleurs accélérer son processus de vieillissement.

Pour l’introverti que je suis, la recette est très simple à appliquer. Je suis aussi un cactus de Sibérie. Mes plus proches amis me considèrent comme un weirdo (bizarre, excentrique) qui se dévoilent peu et qui est souvent seul. Je ne peux pas dire que je suis autonome car j’ai besoin d’interagir avec mon univers pour devenir une personne meilleure. Je peux cependant facilement affirmer que j’ai besoin d’être seul pour me régénérer et mettre en perspective ce à quoi le monde m’expose. Pour recharger mes batteries.

Après un concert, un film ou la visite d’une exposition il est déconseillé de me demander mon avis surtout si ce que j’ai vu et ressenti m’a bouleversé. J’ai besoin de temps pour digérer et mettre des mots sur des sensations. Donc silence je digère !

Comme le cactus, trop d’interactions pourrait me nuire alors allons y doucement pour notre bien à tous.

Le mystérieux qui ne se dévoile pas, le solitaire qui semble apprécier sa propre compagnie et l’humaniste qui souhaite que les personnes qui croisent sa route soient heureuses selon leurs propres termes. Oui…heureuses ! Pas juste pour la jolie formulation mais pour la mission et ses incidences. Etre heureux et le définir tel l’illettré qui définit son alphabet. Avec des fautes de frappe, des erreurs de syntaxe et des verbes conjugués à la mauvaise personne.

C’est bien de ça dont il s’agit. Se relever après un échec, une erreur. Rectifier une trajectoire en cours de parcours.

Et donc après plusieurs changements, plusieurs remises en question, des heures de brainstorming, c’est fort de mes transitions professionnelles que j’ai décidé d’apporter mon aide aux personnes qui se questionnent sur leurs envies, passions et valeurs. Et plus que tout, comment arriver à faire se rencontrer ce qui nous fait vibrer et le métier que nous occupons.

Par solidarité, parce que je pense que nous ne sommes jamais vraiment seuls, parce qu’une main lave l’autre, parce que quoi qu’il arrive je suis de ses rares naïfs qui croient en la beauté de la cicatrice. Parce que aussi même avant d’en faire un métier, je me suis retrouvé de manière passive à écouter en toute confidentialité les histoires de vie, de conseiller et d’encourager mes pairs. Solidarité je t’ai épelée et tu m’as rendu ce que le soleil devait à la lune!

A tous les cactus de Sibérie, aux introvertis, aux amoureux du silence et ses périphéries.

Contactez-moi !

N’hésitez pas à me joindre pour toutes informations complémentaires, modification de séances

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