James Brown et la reconversion professionnelle des seniors

« Hey, gotta, gotta payback!(the big payback)”

Avec cette invective James Brown secoue ses tripes pour régler une histoire personnelle. Prendre une revanche, ressortir d’un cercle vicieux et repartir avec le titre de vainqueur par KO. (Impossible pour moi de dissocier James Brown du fameux combat Ali-Foreman à Kinshasa en 1974…)

The big payback ou autrement dit, le retour sur investissement et c’est surtout à ceux et celles d’entre nous, qui sont flanqué.é.s du sobriquet de seniors, que ces mots s’adressent.

On s’empresse tout au long d’une carrière à accomplir le plus de projets possibles, de barrer un maximum de lignes sur cette to-do list sortie de nulle part avant d’arriver à 50 ans. Et quand nous soufflons ces deux bougies, le 5 et le 0, on se rend compte que ce n’est pas si dramatique que ça.

Il en va de même pour une reconversion professionnelle. La société peut, subtilement ou pas, appuyer là où ça fait mal et imposer comme un axiome fondamental qu’à 50 ans les chances de se reconvertir sont quasi nulles alors que non. Voici ce que je propose.

Regarder le miroir et explorer ce qu’il y a derrière

Il est très important de faire un travail d’introspection afin de mieux exprimer les besoins que nous voulons satisfaire. C’est une phase du processus primordiale car elle vous permet de vous situer dans votre environnement et votre propre histoire. Il ne s’agit pas de réfléchir à ses 30 dernières années, mais de s’accorder un peu de temps pour penser à ce qu’on aimerait faire ou entreprendre dans les années à venir.

Fort-e des constats et apprentissages qui vont en découler vous pourrez poser un regard détaché sur votre scénario de vie et sereinement transiter vers la prochaine étape du voyage.

Trouver les quatre autres doigts de la main

Encore et toujours et jusqu’à la fin des temps, le besoin de s’entourer des bonnes personnes est l’un des premiers conseils que je propose. Constituer sa tribu bienveillante. Tout au long de votre carrière, vous avez travaillez avec des personnes qui ont un parcours différent, des connaissances multiples et variées. Ce patchwork représente un précieux trésor. Le mettre à contribution, le développer, le nourrir et le solidifier à l’envi.

Il n’est pas nécessaire d’avoir des centaines de personnes dans ce cercle, la qualité prime sur la quantité. Sans trop réfléchir demandez-vous qui sont les allié.e.s qui pourront vous aider dans cette entreprise.

L’index pointe une direction, les autres doigts lui donne la force nécessaire, ensemble ils forment un poing.

Vous d’abord !

Lors d’une reconversion professionnelle, souvent par réflexe, on se focalise sur les besoins matériels et le niveau de vie visés. Mais le plus important est de trouver la voie professionnelle qui vous procure une certaine satisfaction personnelle, un certain épanouissement et un sentiment de réalisation. Ainsi, il faut mettre ses talents au profit de son épanouissement personnel et pour le développement de la société et la communauté.

Aussi, il est important de ne pas négliger l’importance de la formation pour valider un niveau de connaissance et vous permettre de le capitaliser. Cette démarche vous autorisera à naviguer sereinement dans un environnement constamment en mutation.

Regarder ses peurs, droit dans les yeux

Vouloir entreprendre un changement de carrière peut amener son lot de doutes et de craintes. Il est important de ne pas les éviter ni de les combattre car ils ont une fonction utile et peuvent vous pousser à creuser un peu pour finaliser une réflexion et vous ancrer positivement dans cette démarche nouvelle.

Ouvrir le champ des possibles

Lorsqu’on pense à un changement de carrière, il ne faut pas limiter ses choix à un emploi à temps plein car il est toujours possible de saisir d’autres opportunités dans le cadre d’un travail à temps partiel, de consultation et du conseil ou encore dans le cadre du bénévolat et du travail autonome. Il est même possible de combiner plusieurs de ces solutions, alors pourquoi s’en priver ?

Changer de carrière à 45 ans ou après 50 ans est loin d’être une contrainte. On peut considérer que changer de travail à 50 ans revient à changer de vie, et même si c’est une idée qui peut déstabiliser aux premiers abords, les années peuvent se révéler gratifiantes et plus agréables si on adopte une attitude positive.

Go get what’s yours, it’s payback time!

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